De l’espoir, un peu de lumière, des soins adaptés, et surtout des exemples d’une vie sans crystal meth. Voilà ce qu’il nous a manqué le plus au début de notre rétablissement à nous, Jean-Sébastien et Alexandre.

Si ça prend un village pour se rétablir du crystal meth, c’est pas nécessairement évident d’en construire un. La honte peut être lourde à porter, l’absence de repères aussi.

Comment je fais ça, me rétablir? On vit comment après le crystal? Sur qui et sur quoi je m’appuie? Des histoires comme la nôtre - comme la tienne peut-être - il y en a plus qu’on pense et on est parti à leur recherche, caméra à la main.

On a rencontré Jean-François, Éric et Guillaume qui, comme nous, vivent une vie sans crystal meth. Ils partagent leur vécu et racontent comment ils en sont venus à construire leur propre village de rétablissement.

Au moment de la publication de cet article, cela fait déjà cinq ans que les capsules du projet Ça prend un Village ont été diffusées. Bien que le site web du projet ne soit plus accessible aujourd’hui, les enjeux liés au rétablissement d’une consommation de crystal meth chez les personnes de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres demeurent plus que jamais pertinents.

Inspirée de l’expression « Ça prend un village pour élever un enfant », l’idée que « ça prend un village pour se rétablir du crystal meth » met en lumière l’importance des proches et des professionnel·les qui entourent la personne en processus de rétablissement. Le soutien communautaire, la proche-aidance et les alliances thérapeutiques entre professionnel·les ont d’ailleurs été identifiés, dans nos recherches auprès de personnes pratiquant le chemsex, comme des pratiques précieuses et aidantes.

C’est donc avec plaisir que Chez Manu héberge et diffuse à nouveau les capsules de Ça prend un Village, afin de souligner l’importance de poursuivre la mission d'adapter les services aux réalités des personnes issues de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres.